Croquis au fusain
Après une courte déambulation guidée par cette étrange sensation “là ce que je vois m’attire” comme une reconnaissance mutuelle, un accord tacite, je me pose à même la grille le regard capté par les lignes graphiques insicives comme des coups de cutter à la surface de l’air.
Ce dessin marque un avènement, la première fois où je m’autorise à composer avec le réel. Quelle joie quelle jubilation. Je m’imprègne de ce sentiment de profonde liberté. Distordre, rapprocher les plans, oublier les disgracieux. Je m’approprie le paysage, je crée ma réalité.
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